Biographie

Carlo Sarrabezolles

Charles, Marie, Louis, Joseph SARRABEZOLLES
dit : Carlo

Sculpteur

Né à Toulouse en 1888
Mort à Paris en 1971.

1888

Naissance le 27 décembre de Charles, Marie, Louis, Joseph Sarrabezolles à Toulouse, en Haute-Garonne.
Études au collège du Caousou : Bac Latin-Grec.

1904 – 1907

École des Beaux-Arts de Toulouse, Premier Prix de sculpture.

1908 – 1914

École des Beaux-Arts de Paris, où il s’installe définitivement. Deuxième second Grand Prix de Rome.

Carlo Sarrabezolles aux Beaux-Arts en 1911. (Au premier plan et au centre des buissons dans la Cour du Mûrier).

1914 – 1918

Captivité en Allemagne à Meggen (Westphalie).
Durant cette période, Carlo Sarrabezolles produit des pastels et des dessins.

1919

Il fait parti des Ateliers de l’Art Sacré, fondés par Maurice Denis et Georges Desvallières, Carlo Sarrabezolles y siège avec Jean Hébert-Stevens, Valentine Reyres, Pauline Peugniez, …

1920

Épouse Nicole Cervi, ils auront trois enfants.

1921 – 1922

Première oeuvre monumentale :
L’Âme de la France
.

Prix National. 

Médaille d’Argent au Salon des Artistes Français.

1922

Voyage avec sa femme en Italie et à Londres.

1923

Installation dans son atelier, au 16 rue des Volontaires (Paris XVe), qu’il gardera jusqu’à sa mort.

1925

Exposition Internationale des Arts Décoratifs.
Médaille d’or et Grand Prix de l’Exposition.
La Danse triomphale de Pallas Athéné.
La Vierge de la Paix de l’église du Village Français.
Palais de l’Afrique Occidentale : Bas-reliefs.

À partir de 1925, et jusqu’en 1939, débute pour Carlo Sarrabezolles une période créative intense, principalement en œuvres monumentales.

1926

Invention de la : Sculpture par taille directe du béton en prise à Villemomble

1928

Reims (Marne) – Hôtel de Ville : décoration intérieure.

1929

Lille (Nord) – Beffroi de l’Hôtel de ville : Les Deux Géants légendaires.

1929 – 1934

 

Paris (XIIe, Av. Daumesnil) – Église du Saint-Esprit :
Sculptures extérieures et intérieures.

1930

Wilmington (Delaware – USA), Fontaine monumentale (marbre) pour Mr & Mrs du Pont de Nemours.
Bustes de Mr et Mrs du Pont de Nemours.

1931

Paris (VIe, rue de Nevers) : en fronton d’un immeuble face au Pont-Neuf, À la Gloire de la Seine.

La Gloire de la Seine, Quai Conti

Paris (IXe) – Station de métro Richelieu-Drouot : Monument à la Mémoire des Agents du Métropolitain Morts pour la France.
Béthune (Pas de Calais) – Palais de Justice : Décoration extérieure et intérieure.
Belgrade (Serbie) – Ambassade de France :
Groupe en bronze : Liberté Égalité Fraternité.
Décoration extérieure et intérieure : bas-reliefs et médaillons.

Exposition Internationale des Colonies, à Paris.
Pavillon de l’Afrique Occidentale Française (démolis), 2 bas-reliefs .
Notre-Dame-des-Missions : clocher.

Ambassade de France à Belgrade

1932

Buste de Edouard Branly.
Ronquerolles (Val d’Oise) : L’Espérance.

Alfortville (Val de Marne) – Église Saint-Pierre :  Statue de Saint-Pierre formant clocher.
Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) : Notre-Dame-des-Missions, clocher.

Epinay-sur-Seine

1933

« La sculpture sans maquette par taille directe du béton en prise » par Charles Sarrabezolles, édité par la Société d’Encouragement pour l’Industrie nationale.

1934

Nice (Alpes Maritimes) – Église Sainte-Jeanne d’Arc : sculptures intérieures.

Paris, Sainte Jeanne d’Arc, plâtre – Commande de l’État : Ateliers de moulages de la RMN.

1935

Le Génie de la Mer, à l’origine pour le paquebot Normandie.

Aquarelle Paquebot Normandie - R.H. Expert

Saint-Louis de MarseilleÉglise Saint-Louis : Clocher (Archange Gabriel) et façade.

1937

Exposition Internationale des Arts et Techniques
Grand Prix de l’Exposition.
Pavillon du Languedoc : Bas-relief.
Présentation du Génie de la mer durant l’Exposition Internationale.
Paris (XVIe) – Palais de Chaillot (attique de l’aile Passy) : Les Éléments.

Pavillon Languedoc - 1937

1938

Paris (XVIe) – Place de Trocadéro : Le Génie de la mer (plâtre patiné or) est érigé sur un signal lors de la visite des souverains britanniques à Paris.

Paris (XIIIe) – Institut Eastman  : 2 Bas-reliefs en médaillons à l’extérieur et 5 médaillons à l’intérieur.

1939

Exposition internationale de New-York.
Pavillon de la France : Bas-relief La vigne et le blé.

1940-1943

Il séjourne à Toulouse où il a son atelier dans les contreforts de l’église Saint-Étienne. Projets : Le Génie de Toulouse et Raimond IV.

1941-1949

Membre du jury du Concours de Rome.

1951

Lons-le-Saunier (Jura) – Monument À la Gloire de la Résistance jurassienne.

Paris (VIe, rue des Saints-Pères) Faculté de Médecine : trois médaillons.

De cette époque jusqu’à sa mort, il réalise de nombreux bustes et portraits en médaillons, la décoration d’édifices scolaires …
Il est membre ou Président de différentes associations artistiques : Art Monumental, Artistes Français, Fondation Taylor , Société d’Encouragement au Progrès, Académie du Languedoc…
Il s’investit dans la défense des sculpteurs (Syndicat nationale des sculpteurs statuaires) et participe activement à l’élaboration de la loi sur le 1%.

1952

Officier de la Légion d’Honneur.
Médaille d’Or Hors Concours des Artistes Français.

1953

Fort-de-France (Martinique) – au lycée Bellevue : L’Antillaise.

1957

Cachan (Val-de-Marne) – École nationale supérieure d’Études techniques, grand hall : Haut-relief de R.H. Expert.

1963

Paris (VIe) – Jardin du Luxembourg, coté rue Guynemer. Inauguration de la stèle à Edouard Branly.

1967 – 1968

Paris (Ve) – Sous sa direction,
restauration du fronton du Panthéon.

1971

Le 11 février, il décède dans son atelier parisien alors qu’il sculptait le buste de Robert-Auguste Jaeger (peintre).